Hommage à Michel BAILLY MAITRE (décédé en novembre 2010)
Il était une fois, un jour de la Saint-Alphonse, un homme, qui, depuis sa fenêtre, écoutait la musique produite par un groupe nommé La lyre Andelotienne.
Et ce soir là, à l’oreille de sa femme, il lui dit qu’il aimerait bien jouer de la batterie avec ce groupe de musiciens mais n’osa pas, pour autant, les approcher.
Un jour de printemps, un jour de concert de printemps donné par cette formation musicale, il fut demandé à cet homme, de monter sur scène pour les accompagner. Tiré, hissé à grand renfort d’applaudissements, après avoir vaincu sa timidité, enfin il leur donna l’entrain.
Il avait le rythme dans la peau et ce jour là, cet homme, Michel nous montra à quel point il nous était indispensable.
Nous l’avons adopté et il ne nous a plus quittés.
Toutes ces années passées ensemble, toutes ces partitions déchiffrées et interprétées, tous ces fous rires, tous ces vendredis de répétition, tous ces anniversaires arrosés, toutes ses baguettes laissées tomber, tous ces dimanches de concerts, tous ces soupers dansants, ont fait de toi un pilier de notre musique, mais surtout un ami.
Terrassés par la nouvelle de ton décès, nous nous sentons bien incapables aujourd’hui d’imaginer la Lyre sans toi.
Tu as donné de ton talent pour faire vivre ce groupe, de ton temps et de ton énergie aussi pour en assurer la Présidence pendant 9 années.
Aujourd’hui, sans toi, la musique n’a plus le même écho, le tempo est lancinant, la mélodie est monotone.